Conformément à un adage scandé sur un air festif, “𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒅’𝑨𝒅𝒂𝒓 𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒆, 𝒓𝒆𝒅𝒐𝒖𝒃𝒍𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒋𝒐𝒊𝒆”. 



Le grand commentateur médiéval #Rachi (1040-1105) rapporte que l’augmentation de la joie est due au souvenir que nous avons des miracles réalisés le mois précédant la sortie d’Égypte (en Nissan), s’appuyant notamment sur un passage de la Guémara, qui convie un Juif en conflit avec un tiers idolâtre, à privilégier le mois d’Adar pour régler son différend. Certains Sages rapprochèrent également dans l’histoire le nom “Adar” de l’adjectif “adir”, qualifiant la force ou la puissance.
De là, on peut conclure que le mois d’Adar doit être considéré comme un temps de célébration des bienfaits célestes (célébration du sauvetage des Juifs de Perse à Pourim – le 15 Adar -, et les préparatifs de Pessa’h – la sortie d’Égypte – fêté quelques semaines plus tard).
