Le Conseil d’Administration de l’ULIF en sa réunion du jeudi 5 mars 2020 a décidé à l’unanimité de demander à Monsieur Fabrizio (Haim) CIPRIANI de ne pas assurer les prestations du vendredi 6 et samedi 7 mars 2020 et du vendredi 13 et samedi 14 mars 2020 avec regret.
En effet, Monsieur Fabrizio (Haim) CIPRIANI nous avait, informé, qu’il avait séjourné la veille en Italie dans la Région de GENE.
En raison de l’épidémie du coronavirus en Europe et de son développement particulier en Italie, la décision du Conseil d’Administration nous semblait être la réponse la plus adaptée.
En effet, l’Italie est le pays le plus touché par l’épidémie du coronavirus avec presque 6.000 cas et plus de 366 morts (463 aujourd’hui)
L’actualité récente a hélas confirmé notre décision dictée par le seul principe de précaution.
L’Italie a placé plus de 15 millions de personnes en quarantaine dans le Nord du pays, et compte 133 morts supplémentaires en une seule journée : celle du dimanche 8 mars 2020.
Cette mesure gouvernementale sans précédent a placé tout le Nord de l’Italie en quarantaine stricte jusqu’au 3 avril prochain.
Hélas, certains d’entre nous ont reçu un message de Monsieur Fabrizio (Haim) CIPRIANI leur indiquant :
« Les deux prochains Chabbatot il n’y aura pas d’office du tout à l’ULIF car Rabbi Michel qu’ils ont immédiatement appelé sera occupé.
Je vous tiendrai au courant pour la suite, mais actuellement je m’oriente à mettre fin à ma collaboration avec l’ULIF, ce que j’ai déjà communiqué ».
Ce message est totalement erroné.
L’ULIF maintient l’organisation des Chabbats le 6/7 mars et le 13/14 mars et ne peut que déplorer l’attitude de Monsieur Fabrizio (Haim) CIPRIANI.
En effet, ce message écrit ab irato par l’intéressé et adressé à certains de nos fidèles s’inscrit dans une logique de nuire, et fait preuve d’un manque de respect total pour notre Communauté à laquelle vous prétendez appartenir.
Ce message, d’autant qu’il s’accompagne par l’émission d’une facture par l’intéressé pour deux prestations qu’il n’effectuera pas, révèle une logique pécuniaire qui ne se justifie que lorsque l’on ne manque pas d’audace.
Le hasard du calendrier a fait que cet événement s’est produit la veille du jour de la lecture de la Meguilat, (Sign Rouleau- ce qui est révélé) d’Esther (ce qui est caché).
A l’évidence, les masques sont tombés.
P/ Le Conseil d’Administration
Samuel BENHAMOU