Notre communauté de l’Union Libérale Israélite de France a toujours été un lieu de rencontre, un lieu chaleureux et accueillant, un lieu de tolérance.
Au cours de ces 4 dernières décennies, l’ULIF rentre dans sa 38èm année, nous avons connu des moments de joie, des moments de tristesse, parfois difficiles, parfois douloureux.
Je pense à nos chers disparus :
Myriam SEBBAH,
Emile BISMUTH
et récemment Jacquie ISRAEL.
Malgré cela, l’ULIF est toujours présent.
Nous assistons chaque année à l’installation de nouveaux foyers juifs.
Ceci est le fruit de notre dynamisme qui a toujours animé notre synagogue et votre centre communautaire.
Cela, nous le devons aux Présidents et membres des conseils d’administration passés, qui chacun à sa manière mais toujours avec cœur et générosité se sont efforcés de maintenir cette vitalité avec des moyens financiers particulièrement réduits.
Rosh Hachana est un moment d’introspection, c’est l’occasion de se remémorer le passé, nos actions, nous nous jugeons nous-mêmes avant d’être jugés.
J’ai eu le plaisir de travailler avec certain d’entre eux depuis près de 10 ans désormais, et c’est vers eux que je me tourne afin de les remercier pour le travail accompli.
C’est avec bonheur que j’ai repris ce mandat de président, conscient des difficultés que nous rencontrons mais avec la force de les affronter grâce à l’exemple donné, leur soutien et parfois leurs critiques toujours précieuses.
Ce soir, je voudrai dire merci à chacun d’entre eux, et combien j’ai plaisir à accomplir cette tache de première importance, car Présider l’ULIF, c’est maintenir une valeur forte du judaïsme, c’est-à-dire maintenir la porte du prophète Elie toujours ouverte.
En effet, nous permettons par notre conception libérale du judaïsme, à de nombreux juifs hommes et femmes, chaque jour, d’accomplir leur judaïsme à leur rythme, à leur vitesse.
Nous ouvrons aussi la porte aux juifs « en germe » qui sont la pépinière vive de notre communauté.
Nous accueillons hommes et femmes avec le même respect en nous inscrivant ainsi dans la logique d’une société moderne qui prône l’égalité des sexes.
Notre fonction depuis 38 ans n’a pas changé depuis l’origine, notre priorité à toujours été de rassembler les coreligionnaires de notre ville et des environs avec respect et égalité.
Pour mieux servir cette assemblée en mouvement, c’est le sens littéral du mot synagogue, nous essayons de parfaire l’atmosphère et les lieux que nous devons laisser à nos enfants en héritage.
Bien que ce ne soit pas évident de satisfaire chacun, je voudrai néanmoins remercier certains d’entre eux pour leurs compétences et leur dévouement.
Je voudrai remercier :
le conseil d’administration en général pour le travail accompli tout au long de l’année et plus particulièrement René COHEN pour sa disponibilité et sa sagesse,
Serge SAHIN, « notre géotrouvetout » pour son travail efficace et précis,
Serge et Francine COEN pour leur présence et leur dévouement associatif qui nous permettent de faire sortir l’ULIF des murs de la rue Martiny
Marcel BENALI et Olivier LONGIN
Une mention spéciale à Laurent DEMBERT pour avoir magistralement repris la trésorerie et le fonctionnement administratif de notre association.
Enfin, une mention très spéciale pour André BENISTI, sans qui beaucoup de cérémonies ne seraient pas possibles.
Enfin, je voudrai m’adresser à notre Rabin, qui aura marqué par sa justesse et son enthousiasme, au sens littéral du terme notre communauté. Nous avons parfois des discussions franches mais l’un comme l’autre, nous avons le sens du devoir et le même intérêt, celui de notre communauté.
IL y a incontestablement dans le monde, une mutation radicale dans le regard païen ou religieux en ce qui concerne le judaïsme, il nous revient d’amorcer cette mutation tout aussi significative dans le regard porté par les croyants et les plus septiques d’entre nous.
Il est important dans le monde juif, dans notre enseignement pour les nouvelles générations, que nous donnions une vision moderne et éclairée de tolérance et d’ouverture.
Je terminerai en reprenant la liturgie propre à cette première convocation d’automne
« Puisse l’année qui s’achève porter avec elle toutes ses malédictions, puissiez vous être inscrit dans le livre de la vie, de bénédictions, de paix et de prospérité, puissiez vous jouir d’une vie heureuse et paisible »,
Que 5779 soit douce comme la pomme et le miel.
Samuel BENHAMOU